La recherche, un enjeu pour la transition énergétique
Parce qu’elle ouvre par essence des perspectives, la recherche doit être soutenue par des investissements et des programmes. Ce qui suppose un changement de cap.
Le 21 octobre 2014, plus de 70 participants ont répondu présents à l’initiative organisée par le collectif confédéral Recherche animé par l’UGICT. Il est ressorti de ce débat riche et constructif avec la participation de plusieurs fédérations et UFICT, de conseillers des CESER, et de nombreux intervenants que la recherche publique ou privée pilier de la transition énergétique n’a pas les moyens de jouer son rôle et d’assurer le droit à l’énergie pour tous alors que la France compte 11 millions de précaires énergétiques. Les sous-investissements, aussi bien dans le volet industriel, que dans les organismes de recherche publique, les universités, les Epic et la précarité de 35 % des personnels, interdisent aux équipes de développer dans leurs labos les solutions de demain. Leur quotidien aujourd’hui consiste surtout à courir après les subventions, quand ils ne sont pas contraints à limiter leurs travaux en projets dont le retour sur investissement est immédiat.
Cependant, qu’ils soient chercheurs, cadres ou techniciens, les salariés portent de grands espoirs sur les syndicats parce qu’ils identifient clairement les mécanismes destructeurs qui vident le travail de son sens, érodent la démocratie sociale. Leurs revendications se rejoignent : reconnaissance des qualifications, augmentation du point d’indice, droit d’intervention sur les décisions stratégiques ou encore respect des objectifs de Lisbonne avec 3 % du Pib pour la recherche.
Laissez-nous bien travailler ! revendiquent-ils tous.
http://www.ugict.cgt.fr/articles/references/recherche-transition-energetique