La période de 2011-2014 représente le mandat issu du congrès de Vichy.
2014-2018, le congrès de Dijon.
2018-2021, le congrès de Perpignan.
2021-2025, le congrès de Rennes.
En novembre 2025, le congrès de Metz ouvrira un nouveau cycle.
Données de santé, quels enjeux à l’heure du big data ?
Webinaire le 18 mai à 14h. À l’heure où des projets intégrant des données de santé à grande échelle se développent tels que STOP COVID, le projet de Passeport vaccinal ou la création du Health Data Hub (alimentés notamment par l’Assurance maladie), la question de l’exploitation de ces données, de leur sécurité et de leur confidentialité suscitent des débats.
Ce webinaire sera l’occasion d’échanges des regards croisés entre responsables mutualistes, syndicaux et collectif citoyens.
Chaire “Gouverner l’organisation numérique” : l’Ugict-CGT participe aux travaux de l’Université Paris Nanterre
« Gouverner l’organisation numérique, ce n’est pas seulement équiper technologiquement des bâtiments et des postes de travail. C’est aussi en orienter le développement numérique vers des finalités réfléchies, clarifiées et partagées. La technologie numérique à partir de laquelle nous construisons nos organisations doit être gouvernée. »
Pour l‘Ugict-CGT il n’y a pas de déterminisme technologique. La « robolution » aura du sens si elle s’inscrit dans une perspective de progrès social et environnemental. C’est à la société de décider ce qu’elle en attend. Il s’agit bien d’une question de choix politique.
[GUIDE] Intelligence artificielle et algorithme : pour quelle robolution ?
Pour l‘Ugict-CGT il n’y a pas de déterminisme technologique. La « robolution » aura du sens si elle s’inscrit dans une perspective de progrès social et environnemental. C’est à la société de décider ce qu’elle en attend. Il s’agit bien d’une question de choix politique.
Une application web pour mesurer la QVT et l’impact du numérique
Sa singularité résulte dans le fait qu’il intègre la prise en compte de la dimension numérique pour les conditions de travail et les transformations des organisations du travail.
Le numérique : ubérisation ou levier d’un management alternatif ?
Organisée en partenariat avec le magazine Santé et Travail, cette initiative a fait écho à plusieurs enquêtes journalistiques qui mettent en lumière la multiplication de pratiques managériales délétères, des situations d’épuisement professionnel et des pathologies liées au travail (Cash investigation, ARTE : dans le ventre de l’hôpital, pression sur les médecins du travail (voir), Managers au bord de la crise de nerfs dossier du magazine Santé et Travail (voir), etc.).
Que ces concepts à la mode se dénomment d’ailleurs New management public, entreprise libérée, lean management, ou agilité, ils revêtent, pour l’Ugict-CGT, d’une même logique de course à la rentabilité aveugle qui provoque une perte de sens du travail et d’importants conflits d’éthique professionnelle (voir le dernier baromètre Ugict / ViaVoice à ce sujet).
Pourtant, la transformation numérique des entreprises et des administrations offre l’occasion de réinterroger les modes d’organisation et de fonctionnement des organisations de travail, et donc de mettre les progrès technologiques au service d’une amélioration des conditions de vie et de travail, pour qu’ils soient synonyme de progrès économiques, sociaux, et environnementaux ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
Déjà à l’origine du débat national sur le droit à la déconnexion depuis 2014, l’Ugict-CGT souhaite prendre les devants et porter des propositions novatrices en matière de transformation numérique. C’est pourquoi à l’occasion de ses Rencontres d’Options, l’Ugict-CGT lance le site http://lenumeriqueautrement.fr/
Le télétravail évolue, de nouveaux droits sont nécessaires
Le télétravail concerne aujourd’hui 16% des salarié-e-s du privé et du public. L’accord national interprofessionnel de 2005, qu’avait signé la CGT, avait eu pour mérite d’encadrer une forme de travail qui en était à ses débuts. Aujourd’hui, à l’ère de l’internet mobile, ce cadrage est insuffisant par rapport aux nouvelles conditions d’exercice professionnel où les unités de lieux et de temps de travail sont éclatées. Le travail nomade se développe, les salarié-e-s en situation de télétravail peuvent toujours travailler de leur domicile, mais aussi dans des lieux tiers extérieurs aux entreprises, chez le client, dans les transports, à l’hôtel, etc. Ce nouveau contexte de travail favorise le travail gris, c’est-à-dire le temps de travail qui n’est pas comptabilisé, et remet en cause l’équilibre vie privée et vie professionnelle.
Le travail engagé par l’Ugict-CGT sur le numérique et sa participation à la délégation CGT à la concertation télétravail a contribué à obtenir plusieurs avancées significatives dans le texte issu de la concertation :
– une meilleure définition des différents types de télétravail et la reconnaissance du télétravail « informel » (66% des cas), l’objectif étant que tous ces salarié-e-s soient couverts par des accords collectifs, inscrits dans le registre du personnel et celui de l’évaluation des risques ;
– la reconnaissance de tout accident comme accident du travail et la reconnaissance en accident du travail des accidents de trajets entre le domicile et le lieu-tiers ;
– pointer certains sujets nouveaux à prendre en compte avec les évolutions liées à l’internet mobile : organisation du temps de travail et articulation entre télétravail régulier, occasionnel et informel ; mobilité et multiplication des lieux de travail ; droit à la déconnexion et l’équilibre vie privée et vie professionnelle ; protection des données personnelles ; les pratiques managériales.
Le télétravail se caractérise par des gains de productivité évalués à 22% . Les marges de manœuvre existent donc pour mieux protéger les salarié-e-s et réduire la charge et le temps de travail.
Les conclusions de ce rapport sur le « développement du télétravail et du travail à distance » signé par toutes les organisations syndicales représentatives salarié-e-s et employeurs est un point d’appui pour ouvrir une future négociation interprofessionnelle afin de gagner des dispositions normatives pour l’ensemble des travailleurs, des itinérants et des travailleurs mobiles.
29 Mar 2017
Digital labor : le syndicalisme qui vient
Le 29 mars 2017, l’Ugict-CGT organisait une soirée débat avec Antonio Casilli (sociologue et spécialiste des réseaux sociaux) autour de la thématique de l’uberisation, et plus largement de la transformation numérique qui impacte le travail et le syndicalisme. Les inquiétudes actuelles face aux vagues d' »ubérisation » et d’automatisation qui touchent le système productif international poussent à interroger les formes traditionnelles du syndicalisme et du dialogue social.
Les analyses actuelles font souvent l’impasse sur les spécificités du travail à l’heure des plateforme. Ce dernier n’est pas seulement caractérisé par la précarisation des travailleurs « à la demande », mais par la tâcheronnisation et de dataïfication de tous les métiers. Dans la mesure où tout travail se transforme en « digital labor », les emplois sont menacés par deux forces complémentaires et, jusqu’à maintenant, peu reconnues. D’une part, on assiste à l’émergence d’énormes marchés du *micro-travail* sur internet, strictement liés aux intérêts des entreprises nationales, qui délocalisent de manière sournoise un nombre croissant d’activités. De l’autre, les entreprises se plateformisent en assumant la forme d’écosystèmes où tous les acteurs sont transformés en producteurs : les clients, les consommateurs finaux, les foules anonymes.
Face à cette décomposition numérique de la force de travail, des nouvelles conflictualités se manifestent. Au niveau international, un syndicalisme de nouvelle génération fait surface, orienté vers la mise en place d’alternatives au capitalisme des plateformes : du « platform cooperativism », au communs, au fairwork.
[DIGITAL LABOR] Le syndicalisme qui vient, live avec Antonio A. CasilliLes inquiétudes actuelles face aux vagues d'"ubérisation" et d'automatisation qui touchent le système productif international poussent à interroger les formes traditionnelles du syndicalisme et du dialogue social.Les analyses actuelles font souvent l'impasse sur les spécificités du travail à l'heure des plateforme. Ce dernier n'est pas seulement caractérisé par la précarisation des travailleurs "à la demande", mais par la tâcheronnisation et de dataïfication de tous les métiers.Dans la mesure où tout travail se transforme en "digital labor", les emplois sont menacés par deux forces complémentaires et, jusqu'à maintenant, peu reconnues.D'une part, on assiste à l'émergence d'énormes marchés du *micro-travail* sur internet, strictement liés aux intérêts des entreprises nationales, qui délocalisent de manière sournoise un nombre croissant d'activités.De l'autre, les entreprises se plateformisent en assumant la forme d'écosystèmes où tous les acteurs sont transformés en producteurs : les clients, les consommateurs finaux, les foules anonymes.Face à cette décomposition numérique de la force de travail, des nouvelles conflictualités se manifestent. Au niveau international, un syndicalisme de nouvelle génération fait surface, orienté vers la mise en place d'alternatives au capitalisme des plateformes : du "platform cooperativism", au communs, au fairwork.
Forfaits-Jours – Guide pratique de vos droits – Édition 2016
Forfait jours : l’UGICT-CGT réactualise son guide pour les syndicats et publie son guide pour les salariés
Après avoir dénoncé et alerté sur l’utilisation abusive du forfait jours, la CGT et son UGICT ont obtenu la condamnation de la France par le CEDS (Comité Européen des Droits Sociaux) pour son insuffisance à protéger efficacement les salarié-es contre une durée du temps de travail excessive. Suite à cela, la jurisprudence a conduit à l’annulation et/ou la renégociation de 12 accords collectifs de branche ou d’entreprise qui n’étaient pas conformes.
En publiant ces deux guides l’UGICT-CGT :
Arme les équipes syndicales pour :
– Maîtriser les enjeux et les problèmes posés par les conventions de forfait jours,
– Mener une campagne revendicative qui aboutisse à des accords empêchant les dérives patronales et garantissant les droits des salarié-es.
Permet aux salarié-es une meilleure connaissance de leurs droits existants et de ceux qui restent à conquérir. L’objectif reste de garantir une utilisation du forfait jours respectueuse du temps de travail réel avec la réintroduction de la référence horaire.
L’Ugict-CGT adresse à la ministre du Travail ses propositions pour garantir la réduction du temps de travail et la santé à l’heure du numérique
Après le lancement, en septembre 2014, de sa campagne exigeant un droit à la déconnexion et une réduction effective du temps de travail, l’Ugict-CGT interpelle la ministre du Travail en lui adressant des propositions rédigées de modifications législatives. Il s’agit d’obtenir « de nouveaux droits pour garantir la réduction du temps de travail et la santé à l’ère du numérique ». e temps de travail des ingénieurs, cadres et techniciens ne cesse d’augmenter et atteint pour les techniciens et professions intermédiaires 42h30 et pour les cadres 44,4h par semaine. Pour les seuls cadres au forfait jours, il s’élève à 46,6h ! Les heures supplémentaires ni payées ni récupérées se généralisent et concernent 40 % des professions techniciennes. Les outils numériques accélèrent le travail, mais ils conduisent aussi à une surcharge informationnelle et à une disponibilité permanente et sans limite. Ainsi, 56 % des cadres travaillent durant leurs jours de repos[1].
À l’heure de la révolution numérique et alors que certaines études prospectives[2] parlent de 3 millions d’emplois (essentiellement parmi les catégories intermédiaires) pouvant être supprimés d’ici à 2025, il y a urgence à « travailler moins pour travailler mieux et travailler toutes et tous ». C’est tout le sens de la campagne pour la réduction du temps de travail et les 32h lancée par la CGT. Pour les salariés qualifiés à responsabilité, l’Ugict-CGT fait 4 propositions :
Instaurer un droit à la déconnexion La campagne de l’Ugict-CGT a permis d’obtenir de premières avancées et d’introduire dans certains accords d’entreprise un droit à la déconnexion. Cependant, sans disposition juridique contraignante, ce droit risque de se limiter à une pétition de principe. Il convient donc, comme le pointe notamment le rapport Mettling, d’en garantir l’effectivité en l’introduisant dans la loi.
Encadrer strictement les forfaits jours n 2000, lorsqu’ils se sont mis en place, les forfaits jours devaient permettre la réduction du temps de travail des cadres, et n’étaient destinés qu’à 10 % d’entre eux. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse : le nombre de salariés au forfait-jours ne cesse d’augmenter (13,5 % des salariés et 50 % des cadres) et leur temps de travail explose. Suite au recours de l’Ugict-CGT, la France a été condamnée par le Comité européen des droits sociaux et 11 accords de branches ont été annulés par la Cour de cassation. La France doit se mettre en règle au plus vite et modifier la loi. L’Ugict-CGT propose notamment : a limitation des forfaits jours aux seuls cadres autonomes, La mise en place d’un système déclaratif de décompte horaire, l’évaluation collective de la charge de travail et l’application comme pour les autres salariés des durées maximum de travail hebdomadaires de 44h et 48h, La limitation du nombre maximum de jours travaillés à 200 (contre 218 aujourd’hui)
Protéger les télétravailleurs, notamment sur la reconnaissance des accidents du travail et les modalités de décompte de leur temps de travail.
Révolution numérique : vers un nouveau modèle économique et social ?
Influer sur la révolution numérique pour réindustrialiser la France, pérenniser et développer les missions de service public et restaurer la culture de service public, mise à mal par l’introduction du Wall Street management, nécessite de multiples débats avec nos équipes syndicales dans toutes les professions pour faire des propositions précises et concrètes sur les changements dans le travail, l’enjeu de la reconnaissance de la qualification, du droit de l’autonomie des salariés et de nouveaux droits d’intervention, des moyens pour exercer ses responsabilités sociales, exprimer son éthique professionnelle. L’Ugict-CGT propose d’ouvrir le débat en grand avec les ICT autour de quatre points : – Le respect du temps de travail légal et une réduction effective du temps de travail.- La construction d’un management alternatif.- Un nouveau statut du travail salarié. – Accélérer les transformations de notre syndicalisme. Utilisons la révolution numérique pour changer de cap sur les modèles économiques archaïques des entreprises, les logiques managériales, le modèle capitaliste ; c’est possible en permettant aux ICT, aux salariés, d’être professionnellement engagés et socialement responsables.
Vous l’avez compris, c’est le début d’un travail qu’on veut engager avec toutes les professions.
01 Oct 2015
Cadres Infos 721 – Nouvelle ère, nouveau management
Lancement d’une expérimentation de plateforme numérique syndicale
Avec T3R1.fr, dite Terrain, l’Ugict-CGT un réseau de coopératives numériques au service de l’action syndicale. La Commission éxecutive de l’Ugict-CGT a validé l’expérimentation d’un outil numérique d’un genre nouveau dans le paysage syndical français. Dans la même démarche que Reference-syndicale.fr (1èreplateforme de blogs pour les syndicats), le projet T3R1 est lancé en septembre 2015. En Décembre 2016, l’expérimentation se poursuit et s’élargit, et « Terrain » devient Syndicoop.fr, la plateforme syndicale et coopérative.
22 Juil 2015
[Mission Mettling] Pour l’Ugict-CGT de nouveaux droits doivent accompagner la transformation numérique
L’UGICT-CGT a participé avec les autres organisations syndicales cadres, à une séance de travail sur le management et le numérique dans le cadre de la mission confiée par le ministre du Travail à Bruno Mettling sur le numérique et le travail, ce mercredi 22 juillet. Au cours de cette séance, Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l’UGICT-CGT, est intervenue pour préciser les enjeux pour l’encadrement liés à la transformation numérique et donner les propositions de l’UGICT-CGT, en les liant à la campagne « Pour le droit à la déconnexion et une réduction effective du temps de travail », lancée le 4 septembre 2014.